Vie de Sainte Thérèse de lisieuxBibliographie
Il n’aura fallu que 24 ans à Thérèse Martin pour devenir « la plus grande sainte des temps modernes » (Pape Pie X). Elle franchit à l’âge de 15 ans de multiples obstacles pour entrer au Carmel où elle désire prouver son amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde.

Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisit de faire une confiance totale au Seigneur et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Lui. En 1896, elle découvre le sens profond de sa vocation : « Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’amour » et elle s’offre de plus en plus pour soutenir l’effort des missionnaires.

Pour cela, elle vit jusque dans les petites choses sa « voie de confiance et d’amour » qu’elle voudrait transmettre au monde. C’est ce qui se réalise, après sa mort, avec la publication de « Histoire d’une âme ». Ce livre, où elle raconte sa vie, va conquérir le monde (traduction en plus de 60 langues) : « la petite voie » née de l’évangile est un chemin de sainteté proposé à chacun là où il en est.

Une étonnante célébrité

Thérèse est la plus connue des saintes françaises à l’étranger, alors que presque personne n’avait assisté à ses funérailles. Morte à 24 ans le 30 septembre 1897 au carmel de Lisieux, elle y était entrée le 9 avril 1888 à l’âge de 15 ans.

Elle a été canonisée en 1925 par le pape Pie XI et déclarée patronne secondaire de la France en 1944 – au moment de la bataille de Normandie – par le pape Pie XII.

Le 19 octobre1997, sur la place Saint-pierre de Rome, le pape Jean-Paul II l’a proclamée « Docteur de l’Église ». Un titre réservé à ceux et à celles qui ont particulièrement bien compris et mis en valeur le message de l’Évangile. C’est la plus jeune des 33 « docteurs ».

La basilique érigée en son honneur sur la colline qui surplombe la ville de Lisieux a été construite en un temps record grâce aux offrandes venues du monde entier. Commencée en 1929, elle était pour l’essentiel achevée en 1937.

La statue qui la représente portant un crucifix dans les mains et faisant tomber une pluie de roses sur la terre existe à plus de 300.000 exemplaires. On la trouve un peu partout dans le monde, jusque dans les plus petites églises de village ou de brousse.

Trois mois avant de mourir, Thérèse avait prévu qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre, à y faire tomber une « pluie de roses », comme elle avait dit un jour. Son pressentiment s’est réalisé. Très peu de temps après sa mort, des guérisons et des conversions en grand nombre ont été obtenues grâce à son intercession. C’est à cause de toutes ces faveurs que le peuple chrétien s’est mis à la prier de plus en plus et à réclamer au Vatican sa canonisation.

Un an après sa mort, en 1898, on a publié l’Histoire d’une âme, un ouvrage de 475 pages contenant des extraits de ses lettres, des poésies et des pièces de théâtre qu’elle avait composées, mais surtout le récit de sa vie. La supérieure de la communauté – qui était l’une de ses propres sœurs – lui avait en effet demandé en 1895 de raconter ses souvenirs d’enfance. Ce qu’elle fit. La petite carmélite de 22 ans ne s’imaginait évidemment pas que ces pages allaient être traduites quelques années plus tard dans plus de cinquante langues et permettre à des millions de lecteurs de mieux comprendre le message de l’Evangile.

 

 

 

 

 

Le témoignage de sa vie

Thérèse a beaucoup souffert au cours de sa brève existence. A l’âge de quatre ans et demi, elle perd sa mère ; quatre ans plus tard, Pauline, sa « seconde maman » part au Carmel et Thérèse en tombe malade. Guérie à l’âge de dix ans par le sourire de la Vierge Marie, elle n’est libérée qu’à l’âge de quatorze ans de ses pleurnicheries interminables d’enfant trop sensible.

Moins d’un an après son entrée au Carmel, elle voit son père enfermé dans un hôpital psychiatrique – un « asile de fous », disait-on à l’époque : l’artériosclérose lui a fait perdre la tête.

Elle souffre beaucoup de l’humidité glaciale de certains hivers normands : il n’existait alors aucun chauffage dans les chambres de monastère. Elle est atteinte par la tuberculose et mourra à la suite d’une agonie particulièrement terrible.

De l’avis de tous les témoins, Thérèse conserva néanmoins un merveilleux sourire au milieu de toutes ces épreuves. Un sourire qu’aucune photographie ne nous a conservé puisque les instantanés n’existaient pas à la fin du siècle dernier : pour qu’un cliché ne soit pas raté, il fallait contracter son visage et rester immobile devant l’objectif pendant sept secondes.

Les raisons de cette joie ? Thérèse avait reçu la grâce de comprendre de façon lumineuse à quel point elle était une « enfant chérie » de Dieu.

En relisant l’histoire de sa vie, Thérèse se plaît à repérer toutes les délicatesses du Seigneur à son égard. « Tout est grâce », aimait-elle redire. Si je n’ai pas commis beaucoup de péchés durant ma jeunesse, pense-t-elle, c’est que j’en ai été spécialement préservée par la Miséricorde du Seigneur : je suis si “faible’ que Jésus s’est arrangé pour que je ne sois pas trop tentée ! Si le visage de papa a été défiguré par sa maladie, c’est sans doute pour que je comprenne davantage tout l’amour avec lequel Jésus a supporté les crachats qu’on a lancés sur sa « Sainte Face » durant sa Passion. Si Jésus a permis que je sois terriblement tentée de douter de l’existence du Ciel à partir du moment où la tuberculose a commencé à ravager mon organisme, c’est pour que je puisse communier davantage au drame de tous les incroyants et offrir pour eux l’épreuve de cette « nuit » spirituelle.

Deux mois avant sa mort et à la demande de mère Agnès de Jésus, Thérèse relut quelques pages de ses souvenirs d’enfance. Les larmes aux yeux, elle s’interrompit soudain : ” Ce que je relis dans ce cahier, c’est si bien mon âme !… Ma mère, ces pages feront beaucoup de bien. On connaîtra mieux ensuite la douceur du bon Dieu… ”
C’est à cette expérience de la tendresse divine qu’est convié chacun des lecteurs de l’Histoire d’une âme présentée ici dans la pureté du manuscrit original.

Le texte authentique, sans nulle retouche, de la meilleure biographie de sainte Térèse de Lisieux, avec, en prologue et en épilogue, l’évocation de sa véritable enfance, le récit de sa mort et ses dernières paroles.

 

 


Auteurs :  Elisabeth de Balanda et Didier-Marie Golay

A quinze ans, Thérèse Martin (1873 – 1897) entre au carmel de Lisieux pour devenir carmélite. Elle prend le nom de soeur Thérèse de l’Enfant – Jésus de la Sainte – Face. Au milieu de ses soeurs, elle vit et élabore sa ” petite voie” de confiance, d’abandon et d’amour, qu’elle voudrait faire connaître à tous. Dans son quotidien, à travers peines et joies, souffrances et paix, elle a cherché à aimer le Christ Jésus et les autres. Elle est proclamée patronne des Missions, alors qu’elle n’est jamais sortie de son carmel. ” Je brûle d’amour “, s’exclame-t-elle dans l’un de ses poèmes. Cette phrase inspire le titre d’une exposition qui lui est consacrée et qui voyage dans les lieux de souffrance – en prison, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, etc. – pour y apporter un souffle d’espérance et de paix, et offrir son message au plus grand nombre. Cet album, qui présente et prolonge cette exposition, nous permet de poursuivre la méditation devant les images, de laisser résonner les textes au plus intime de notre être. Photographies et textes entrent en dialogue : ils nous emportent au-delà, et nous invitent à un cheminement spirituel en compagnie de Thérèse qui nous dit avec confiance et audace: ” Je suis ta soeur, ton amie, toujours je veillerai sur toi. ”

      • Broché: 133 pages
      • Editeur : Cerf (27 juin 2013)
      • Langue : Français
      • ISBN-10: 2204093645
      • ISBN-13: 978-2204093644
      • Où le trouver : Editions du Carmel, Amazon, Cerf

Ce volume propose une réactualisation de l’Édition courante augmentée des Manuscrits autobiographiques (texte critique de la Nouvelle Édition du Centenaire). Il comprend donc outre ces derniers, les Lettres, les Poésies, les Récréations pieuses, les Prières, les Derniers entretiens et les Appendices. Les notes, peu importantes, sont situées en fin de volume.

 

 

 

  • Relié: 1599 pages
  • Editeur : Cerf; Édition : Nouvelle (14 septembre 1992)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2204043036
  • ISBN-13: 978-2204043038
  • Où le trouver: Amazon, La Procure, Editions du Cerf

 


Jusqu’à la fin des années trente, le carmel de Lisieux a régulièrement publié des « pluies de roses », recueils des témoignages de gens guéris, convertis, réconciliés par l’intercession de la petite Thérèse. Thérèse avait promis de « passer son ciel à faire du bien sur la terre », promesse qui se réalise aux quatre coins du monde. C’est cette Thérèse thaumaturge que nous présente Guy Gaucher à travers de nombreux témoignages. À la fin des JMJ de 1997 à Paris, Jean-Paul II annonce à une foule enthousiaste que Thérèse sera proclamée docteur de l’Église. C’est en témoin privilégié que Guy Gaucher raconte ce processus qui a amené la petite carmélite normande à devenir la troisième femme de l’histoire de l’Église à recevoir ce titre. Dès lors, l’élan missionnaire qui enflammait la jeune religieuse va reprendre à travers le monde entier. Des Philippines aux États-Unis en passant par l’Iraq et la Sibérie, les reliques de la « patronne des missions » vont ainsi toucher le cœur des hommes à l’aube du XXIe siècle.

  • Broché: 277 pages
  • Editeur : Editions du Cerf (23 octobre 2003)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 220407277X
  • ISBN-13: 978-2204072779
  • Où le trouver: Avon, Cerf, Amazon

 

 

 


Conseils et souvenirs sont constitués des seules notes de Soeur Geneviève (Céline), prises parfois du vivant de Thérèse, ainsi que de larges extraits de ses dépositions aux procès (1910-1915). Ils doivent être replacés dans le contexte des relations entre Céline et Thérèse. La personne de Céline a valeur de symbole dans l’existence de celle qui devait devenir ” soeur universelle “. Le fait qu’une des soeurs de Thérèse ait été sa novice et que nous ayons conservé ses réactions et son témoignage sont très précieux pour nous.

 

 

 

 

 


de Loose et Pierre Descouvemont

1991.Couverture à rabats.335 p
Très importante iconographie,magnifiques photos de sa vie N et B et couleur.mais aussi des tableaux,icones,images pieuses et documents (lettres manuscrites)

 

 

 

  • Broché: 335 pages
  • Editeur : Cerf (15 juillet 1991)
  • Où le trouver: Amazon,

 

 

 

Voici la biographie pour enfin connaître Thérèse comme on la connaît peu, pour enfin la découvrir dans le détail de ce que fut réellement sa vie. Ni conte ni romance, Guy Gaucher est resté fidèle à celle qui disait : «Je ne puis que mourir de la vérité.» Voici retracé pas à pas l’itinéraire de la petite Thérèse qui a osé croire, malgré les obstacles et avec audace, à l’amour miséricordieux du Père.

Où le trouver: cerf

 

 

 

 


 

Quatrième de couverture
“On ne saurait juger un homme avant sa mort, c’est la mort qui donne un sens à la destinée” , disait Bernanos.
On savait bien que soeur Thérèse de Lisieux, pâle carmélite de vingt-quatre ans, était morte de tuberculose en effeuillant des roses. Mais depuis la publication des Derniers entretiens, puis celle des oeuvres complètes, l’imagerie attendrissante a fait place au réalisme médical, humain et spirituel.

L’accès aux volumes de l’édition critique n’étant pas à la portée de tous, un des membres de l’équipe qui a travaillé pendant des années à l’édition du Centenaire, a voulu synthétiser les documents épars et permettre ainsi à un vaste public d’approcher Thérèse malade. Enjouée, souffrante, très humaine, tendre, faible, héroïque dans la nuit de la foi, elle n’a rien de commun avec l’idée sommaire qui circule encore dans les milieux mal informés. On découvre ici la signification ultime de cette Passion : l’identification lucide au Serviteur souffrant d’Isaïe de celle qui voulait “mourir d’amour”.

  • Broché: 253 pages
  • Editeur : Le Cerf; Édition : Nouv. éd. rev. et augm (30 avril 1993)
  • Où le trouver : Amazon, La Procure, Fnac

 

 

 

Analyse sérieuse et documentée des grandes étapes de la vie de la Sainte.

 

 

 

 

 


Conrad De Meester : À l’homme d’aujourd’hui, souvent déprimé par l’angoisse et le découragement, Thérèse de Lisieux rappelle que le quotidien peut devenir merveilleux. Et sa « voie d’enfance spirituelle » apparaît bien comme « la traduction de l’idéal évangélique providentiellement offerte au monde moderne » (Yves Congar). Ce livre reprend l’itinéraire qui a conduit Thérèse jusqu’à sa grande découverte et au-delà ; il entre dans sa psychologie simple et surprenante, et revit avec elle la lente éclosion de sa conviction. Entre Dieu et Thérèse, consciente de son inachèvement, c’est la confiance qui, finalement, jette le pont. Confiance et amour.

  • Collection Épiphanie
  • 592 pages – janv. 1995
  • Où le trouver : Le Cerf

 

 


Conrad De Meester : De sainte Thérèse de Lisieux on a dit que, inconnue pendant sa vie, elle était méconnue après sa mort. En effet, les réalités les plus grandes, surtout s’il s’agit en même temps des plus simples, sont longues à devenir compréhensibles. Nous commençons seulement à percevoir jusqu’où nous entraîne le message de Thérèse – un message que le monde attend et qui est de plus en plus actuel. Ce livre du Père Conrad De Meester est mondialement connu ; en voici l’édition complètement revue et mise à jour. Il indique mieux encore quel fut pour Thérèse et quel est pour les hommes d’aujourd’hui le chemin qui mène vers Dieu.

  • Collection Épiphanie
  • 240 pages – juin 1994
  • Où le trouver : Le Cerf

 

 



On ne saurait s’attendre à trouver ici une hagiographie classique. Les textes du père Molinié, comme on a pu le voir dans ses autres livres, ne peuvent s’inscrire dans les normes habituelles : ils jaillissent de son coeur comme un buisson

 

 

 

 

 


« Tous doivent passer au travers de la tentation », dit une parole inconnue de Jésus rapportée par Tertullien. Pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, Thérèse de Lisieux n’a pas seulement été éprouvée par les souffrances physiques de sa maladie : les « ténèbres » des doutes ont envahi son esprit, tentant de l’amener à renier l’existence d’un au-delà, la Bonté et l’Amour personnel de Dieu. Thérèse n’a atteint sa véritable stature humaine et spirituelle qu’à travers cette épreuve qu’elle raconte en des pages d’une extraordinaire densité. Cet aspect trop méconnu du combat de la « petite » carmélite nous la révèle proche et fraternelle des chrétiens d’aujourd’hui qui souffrent et luttent pour garder leur foi vivante, solidaire aussi de tous ceux qui cherchent à tâtons un sens à leur existence, ou la plénitude de la vérité et de l’amour.

 

 


 

Beaucoup de chrétiens sentent en eux le besoin de prier, mais ils ne savent comment faire. Aussi sont-ils en quête de guides,
de “modèles de prière”. Les grands mystiques leur font peur, mais le chemin que leur propose Thérèse de Lisieux et qu’elle a elle-même suivi est accessible à tous et conduit à la plus
grande sainteté. En vérité, il est si simple de prier ! C’est ce que nous révèle ce petit livre. C’est l’union de Thérèse à Dieu, dans le Christ, qui faisait sa vie profonde. Et puisque le Christ
était son unique amour, elle allait spontanément à lui pour l’écouter et lui parler. En dehors de ce courant vital qui reliait
Thérèse à Dieu, on ne peut comprendre sa prière. Cet opuscule n’est pas de ces livres savants dont Thérèse disait qu’ils lui
“cassaient la tête et desséchaient le coeur”. En sa simplicité, il montre comment la prière de Thérèse peut devenir la nôtre.

 


Présentation de la découverte progressiste et de la transmission de l’idéal de Thérèse de Lisieux. Après une brève analyse de son milieu de vie au Carmel, l’étude de son expérience personnelle dégage l’intention qui la guida dans sa recherche spirituelle et expose les éléments de sa doctrine.

Broché: 197 pages
Editeur : Cerf; Édition : édition revue et corrigée (10 avril 2008)

 

Où le trouver: Amazon, La Procure