Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), fille de l’Eglise et fille d’Israël, canonisée à Rome le 11 octobre 1998, nous apprend “comment vivre dans la main du Seigneur”.

Vie d'Edith SteinLettre d’Edith Stein au pape Pie XIBibliographie

Edith, une enfant juive (1891-1913)

Elle naît a Breslau (actuelle Wroclaw en Pologne), le 12 octobre 1891, dernière d’une famille de onze enfants. Ce jour-là, la communauté juive, à laquelle appartiennent ses parents, célèbre le Yom Kippour, jour de jeûne et de pénitence où le peuple élu reconnaît son péché et espère en la fidélité du Dieu de miséricorde.

Alors qu’elle n’a pas deux mois, son père meurt d’une insolation. Sa mère, Augusta, “une vraie mère juive”, reprend le commerce de bois de son mari, tout en s’occupant de ses enfants. Edith se souvient : Nous voyions notre mère travailler du soir au matin, et par conséquent, nous trouvions normal de n’exprimer que des désirs modestes. Elle gardera toute sa vie cette simplicité et cette modestie de son enfance.

Edith reçoit une éducation stricte et exigeante, non dénuée toutefois de chaleur et d’amour. Au contact de ses aînées, la benjamine développe sa mémoire et laisse percevoir une grande intelligence.

Pour ses six ans, elle demande comme cadeau d’anniversaire de pouvoir aller à l’école. Là, de grands horizons s’ouvrent devant elle, elle a soif de connaître, de comprendre… Là aussi elle expérimente l’injustice du fait même de son appartenance au peuple juif. Malgré tous ses efforts, elle ne peut jamais atteindre la première place, ni même recevoir un prix à cause de l’antisémitisme du directeur.

Elle est marquée, à l’âge de dix ans, par les suicides successifs de deux de ses oncles et ne semble pas trouver le réconfort de la foi, ni l’espérance nécessaire pour vivre cette épreuve. Quelques années plus tard, elle écrit : « J’ai perdu la foi de mon enfance et j’ai cessé de prier en toute conscience et de façon délibérée ». Elle n’en continue pas moins de chercher le sens de la vie. « Ma seule prière était ma soif de vérité ». Elle découvre alors les Recherches Logiques, d’Edmund Husserl, père de la phénoménologie.

 

 


Docteur Stein : la philosophe ( 1913-1922)

A 22 ans, Edith est frappée et séduite par la démarche d’Edmund Husserl, un simple regard posé sur les choses pour y découvrir leur vérité propre. L’œuvre de ce philosophe “Recherches logiques” la fascine et elle demande à poursuivre ses études à Göttingen où elle rencontre celui qui devient “son maître “. La phénoménologie répond à son attente. Il s’agit pour Edith, d’un exercice non seulement universitaire et intellectuel, mais d’une manière de vivre, d’une pratique qui saisit la totalité de son être. Toute sa vie, elle restera fidèle à l’ascèse rigoureuse de cette démarche de connaissance qui oblige au respect des choses et des êtres.

Elle prépare sa thèse de doctorat. Durant son élaboration, elle a été confrontée à ses limites. « Peu à peu je m’enfonçais dans un véritable désespoir. Je ne pouvais plus traverser la route sans souhaiter qu’une voiture m‘écrasât. Lors des excursions, une seule idée me hantait : disparaître dans l’abîme, c’en serait fini de ma vie. ». L’accueil d’Adolph et d’Anna Reinach lui permet de traverser la crise : « Après les visites chez les Reinach, j’étais née à une vie nouvelle ».

Peu à peu, Edith découvre divers témoignages de foi tels que la prière en commun chez les fermiers catholiques, l’étude des scolastiques médiévaux et celle du “Pater” en vieil allemand.

 

En juillet 1916, Edith visite la cathédrale de Frankfort « Nous entrâmes quelques minutes dans la cathédrale et pendant que nous étions là, dans un respectueux silence, entra une femme avec son panier de commission, elle s’agenouilla sur un banc pour faire une brève prière. Ce fut pour moi quelque chose de totalement nouveau. Dans les synagogues ou dans les églises protestantes dans lesquelles j‘étais allée, les gens ne venaient que pour les offices religieux. Mais ici arrivait n‘importe qui, au milieu de ses travaux quotidiens, dans l’église vide de monde, comme pour un dialogue confidentiel. Je n’ai jamais pu oublier cela. » Edith vient de découvrir, sans le savoir encore pleinement, le mystère de la “présence réelle”.

 

Quelques semaines plus tard, elle soutient son doctorat à Fribourg en Brisgau et obtient son diplôme d’état avec la mention “summa cum laude”. Ce sera le seul doctorat en philosophie accordé à une femme cette année-là : elle devient l’assistante de Husserl.

En 1917, Adolph Reinach, l’ami d’Edith, meurt au front. Edith est chargée d’aider la veuve à classer les papiers du défunt. Edith craint cette visite… Devant l’attitude d’Anna, l’inattendu se produit : « Ce fut ma première rencontre avec la Croix, avec la force divine qu’elle donne à ceux qui la portent. Je vis pour la première fois l’Église née de la souffrance rédemptrice du Christ dans sa victoire sur l’aiguillon de la mort, visible devant moi. Ce fut l’instant où mon incroyance s’effondra, où mon judaïsme pâlit et le Christ étincela : le Christ dans la lumière de la Croix. » C’est le moment décisif où Edith découvre la force de vie que le Christ Jésus offre par sa Croix. Les Reinach avaient été baptisés quelques mois auparavant : A partir de cet instant, Edith devient chrétienne de cœur.

Au cours de l’été 1921, se trouvant chez son amie Hedwig Conrad-Martius, elle prend un livre dans la bibliothèque : La vie, de Sainte Thérèse d’Avila. Après sa lecture, elle murmure « Là est la vérité ». Elle a découvert ce qu’elle cherchait depuis tant d’années. Cette vérité devient une Présence au plus intime de son être : « Je rencontre dans mon être, un autre Être, qui n ‘est pas le mien mais qui est le fondement et le support du mien. ». Edith, qui a 30 ans, décide de recevoir le baptême.

 

 

 

 


Thérèse-Edith, la chrétienne enseignante (1922-1933)

Le 1er janvier 1922, en la fête de la Circoncision, Edith Stein, venue du judaïsme, reçoit le Baptême dans l’Église catholique avec une marraine protestante, Hedwig Conrad-Martius. Belle préfiguration de l’unité du peuple de Dieu.

Elle annonce la nouvelle à sa “vraie mère juive”… Au lieu des reproches et des cris, seules les larmes coulent. En devenant chrétienne, Edith reste profondément membre de son peuple : « Vous ne pouvez pas comprendre ce que signifie pour moi d’être fille du peuple élu, d’appartenir au Christ non seulement par des liens spirituels, mais aussi par le sang. »

Edith songe à entrer au Carmel, mais son directeur spirituel l’incite à poursuivre ses recherches philosophiques. Elle traduit saint Thomas d’Aquin et J.H. Newman tout en enseignant chez les Dominicaines de Spire. Elle marque les élèves par son silence et par son sens de la justice. Elles découvrent émerveillées « le mystère, la splendeur cachée d’une vie transformée par la foi, […] une foi profonde parfaitement harmonisée avec une attitude de vie. » Dès son baptême, Edith vit de l’Eucharistie quotidienne ; là est sa force. « Une vie de femme pour laquelle l’amour divin doit devenir une réalité intérieure devra être une vie eucharistique ». Cette vie eucharistique entraîne Edith dans le mystère de la Rédemption. « Vivre de l’Eucharistie signifie sortir insensiblement de l’étroitesse de sa propre vie pour naître à l’immensité de la vie du Christ. »

 

Elle vit toute recueillie en Dieu, et cependant à l’écoute des événements. En 1933, Hitler et le National Socialisme viennent au pouvoir en Allemagne. Edith, non aryenne, n’a plus le droit d’ enseigner, ni de parler.

Durant les longs moments de prière silencieuse, au pied du tabernacle, elle est entrée dans l’épaisseur du mystère de la Croix. Désormais, elle sait que « c’est la Croix du Christ qui est posée sur le peuple juif » et elle poursuit : « Ceux qui le comprenaient devaient, au nom de tous, la prendre sur eux. C’est ce que je voulais faire. »

Elle a alors une triple réaction : elle écrit au pape Pie XI pour lui demander d’écrire une encyclique qui condamne l’antisémitisme ; elle écrit les souvenirs de sa famille, La vie d’une famille juive, « car ceux qui ont grandi dans le judaïsme ont le devoir de rendre témoignage » ; elle décide enfin d’entrer au Carmel, « voilà douze ans que j’y pensais « .

 

 

 

 


Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, la Carmélite (1933-1942)

Son entrée au carmel n’est pas une fuite, mais une réponse mystique. Elle reste solidaire de son peuple : « Celui qui entre au Carmel n’est pas perdu pour les siens, il est gagné, car c’est notre vocation de nous tenir devant Dieu pour tous. ». Elle écrira plus tard : « J’ai confiance que c’est pour tous que le Seigneur a pris ma vie. Je pense souvent à la reine Esther choisie en son peuple pour le représenter devant le roi. Je suis une Esther bien pauvre et impuissante, mais le Roi qui m’a choisie est infiniment grand et miséricordieux. »

Le 14 octobre pour les premières Vêpres de la fête de sainte Thérèse d’Avila, Edith franchit la porte de clôture. Elle a tout juste 42 ans, elle a atteint le port, celui de la volonté de Dieu. Par amour du Christ Jésus, seul, pauvre et nu, elle a renoncé a tout. Elle sait que cette vie cachée, silencieuse et paisible, austère et joyeuse, porte en elle une fécondité infinie car elle est communion au mystère du Dieu Trinité.

En entrant elle déclare : « Ce ne sont pas les achèvements humains qui peuvent nous venir en aide mais la Passion du Christ, mon désir est d’y prendre part »

Paroles étonnantes et fortes qui révèlent une attitude de vie née d’un regard de foi sur l’acte dans lequel se révèle l’amour rédempteur de Dieu pour tout homme : le don que Jésus fait de Lui-même sur la Croix. Peu à peu Thérèse “bénie de la Croix” entre dans une “science” de la Croix.

Le 21 avril 1935, jour de sa profession simple, elle se sent « comme l’épouse de l’Agneau ». Lors de la rénovation de ses vœux, le 14 septembre 1936, elle ressent la présence de sa mère à ses côtés. Elle apprend quelques jours plus tard que sa mère est morte à ce moment là.

Après le déchaînement de violences de la “Nuit de Cristal”, le 9 novembre 1938, elle écrit à une amie : « Aujourd’hui je comprends beaucoup mieux ce que signifie être l’épouse de l’Agneau sous le signe de la Croix. Mais on ne pourra jamais comprendre cela à fond car c’est un mystère. »

Devant la menace grandissante, Thérèse-Bénédicte ne veut pas faire courir de risque à sa communauté ; elle part au Carmel d’Echt (Pays-Bas). Thérèse-Bénédicte de la Croix décide de s’offrir au Christ dans le mystère de la Croix « pour tous », juifs et chrétiens.

Le 26 mars 1939, dans son acte d’Offrande, elle écrit à sa Prieure : « Je prie votre Révérence, de m’autoriser à m’offrir au Cœur de Jésus, comme sacrifice de propitiation pour la paix véritable et que la domination de l’antéchrist s’écroule si possible sans une nouvelle guerre mondiale et qu‘un ordre nouveau soit établi ».

Le 9 juin 1939, elle achève son testament par ces mots : « Je demande au Seigneur qu’Il accepte ma vie et ma mort, pour qu’Il soit reconnu par les siens (…) pour tous ceux que le Seigneur m’a donnés, qu’aucun d’eux ne se perde ». Mais bientôt, l’ogre nazi qui gangrène l’Europe va la rejoindre. Elle cherche à obtenir un visa pour la Suisse, mais après une lettre de l’épiscopat hollandais dénonçant les déportations et les exactions des nazis, plus de 300 religieux et religieuses d’origine juive sont arrêtés. Le 2 août, la Gestapo s’empare de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Tout va très vite. D’abord le camp de Westerbork, puis les wagons du train qui part vers L’Est.

 

 

 

 

 

Après un arrêt en gare de Breslau, le convoi arrive le 9 août 1942 à Auschwitz/Birkenau II. Aucun arrivant ne sera inscrit dans le camp. Tous sont immédiatement dirigés vers les chambres à gaz …
Juive et Chrétienne, telle est sœur Thérèse-Bénédicte de La Croix. Elle nous est donnée par Dieu pour que nous entrions dans ce mystère divin où la Nouvelle Alliance ne supprime pas la Première Alliance, où le Peuple élu subsiste aux côtés de l’Église. Elle nous invite à revivifier les racines juives qui sont les nôtres.

 

 

 

 

Thérèse-Bénédicte de la Croix nous est étonnement proche parce qu’elle a cherché un sens à sa vie, parce qu’elle a voulu « être » et « être pleinement ». Elle a connu l’angoisse, le mal de vivre, l’épreuve … Elle nous indique un chemin, une marche avec Dieu, qui peu à peu saisit la totalité de l’être pour le conduire par l’Eucharistie et par la Science de la Croix, à une vie de plus en plus pleine, à une vie donnée, à une vie offerte. « La seule chose que l’on puisse faire, c’est de vivre de plus en plus fidèlement et purement la vie que l’on a choisie, pour la présenter comme une offrande agréable en faveur de tous ceux avec qui on a des liens. »

Femme, Juive, Philosophe, Éducatrice, Carmélite, martyre… Par sa vie et ses écrits, Edith Stein a beaucoup à nous dire. A nous de l’écouter.

 

 

 

 


Lettre d’Edith Stein du 12 avril 1933 au pape Pie XI

Saint Père !

Comme fille du peuple juif, qui suis depuis onze ans, par la grâce de Dieu, fille de l’Eglise catholique, j’ose exprimer devant le Père de la chrétienté ce qui accable des millions d’Allemands.

Depuis des semaines, nous voyons en Allemagne se produire des agissements qui témoignent d’un total mépris de toute justice et de toute humanité, sans parler de l’amour du prochain. Des années durant, les chefs du national-socialisme ont prêché la haine des Juifs. Après qu’ils ont pris en main le pouvoir et armé leurs partisans, parmi lesquels se trouvent des criminels notoires, cette semence de haine a levé. Le gouvernement n’a reconnu que très récemment que des excès se sont produits. Nous ne pouvons nous faire une juste idée de leur importance, tant l’opinion publique est bâillonnée. Mais à en juger par ce dont j’ai connaissance à travers mes contacts personnels, il ne s’agit en aucun cas de cas isolés. Sous la pression des voix qui s’expriment à l’étranger, le gouvernement est passé à des méthodes « plus douces ». Il a fait passer le mot d’ordre de ne toucher à aucun cheveu des Juifs. Mais, en ayant organisé le boycottage (des magasins et institutions juifs), qui ôte aux personnes leur condition économique, leur honneur de citoyen et leur patrie, il en pousse beaucoup au désespoir : ces dernières semaines, cinq cas de suicide causés par ces mesures hostiles ont été portés à ma connaissance par des personnes de mon entourage. Je suis convaincue qu’il s’agit d’un phénomène général qui va faire encore beaucoup d’autres victimes. On peut regretter que ces malheureux n’aient pas en eux la force intérieure pour porter leur destin. Mais la responsabilité pèse pour une grande part sur ceux qui les ont acculés jusque-là. Et elle retombe aussi sur ceux qui se taisent.

Tout ce qui s’est produit et se déroule encore quotidiennement est le fait d’un gouvernement qui se déclare « chrétien ». Depuis des semaines, non seulement les Juifs mais aussi des milliers de catholiques fidèles en Allemagne – et je pense dans le monde entier – attendent et espèrent que l’Eglise du Christ fasse entendre sa voix pour mettre un terme à cet abus du nom du Christ. Cette idolâtrie de la race et du pouvoir étatique, martelée chaque jour aux masses par la radio, n’est-elle pas une hérésie ouverte ? Ce combat en vue d’éliminer le sang juif n’est-il pas un blasphème contre la très sainte humanité de notre Rédempteur, de la bienheureuse Vierge et des Apôtres ? Tout cela n’est-il pas en contradiction totale avec l’attitude de notre Seigneur et Sauveur qui priait sur la croix pour ses persécuteurs ? Et n’est-ce pas une tâche noire dans la chronique de cette année sainte qui devait être une année de paix et de réconciliation ?

Nous tous qui sommes les enfants fidèles de l’Eglise et qui observons les événements qui se déroulent en Allemagne sans fermer les yeux, nous craignons le pire pour l’image de l’Eglise, si jamais son silence durait encore. Nous sommes aussi convaincus que ce silence ne sera pas en mesure d’acheter à long terme la paix face à l’actuel gouvernement allemand. La lutte contre le catholicisme est provisoirement encore menée avec discrétion et sous des formes moins brutales que celle contre les Juifs, mais elle n’est pas moins systématique. Sous peu, aucun catholique ne pourra plus exercer une charge sans avoir souscrit inconditionnellement à la nouvelle orientation.

Aux pieds de votre Sainteté, demandant la bénédiction apostolique,

Dr Edith Stein, Maître de conférence à l’Institut allemand de pédagogie

Münster, Collège Marianum

Bibliographie en français

Traduction des œuvres d’Edith Stein

  • Vie d’une famille juive, éd. Cerf- Ad Solem 2000 (Edith Stein raconte la vie de sa famille et sa jeunesse)
  • Source cachée. (Œuvres spirituelles) Éditions du Cerf, Paris, 1998. 2e éd. 1999
  • L’être infini et l’être éternel. Essai d’une atteinte du sens de l’être, Ed. Nauwelaerts, 1972.
  • La science de la Croix. Ed. Nauwelaerts, 1957.

Morceaux choisis – Anthologie – Recueils

  • Malgré la nuit (Poèsies complètes), Ad Solem 2002
  • La prière de l’Église, Ed. de l’Orante, 1955 ; nouvelle traduction Ed Ad Solem 1995.
  • Le mystère de Noël, Éditions de l’Orante, Paris, 1955 ; nouvelle traduction sous le titre La crèche et la Croix, avec ajout de quatre allocutions sur le thème de la Croix, Éditions Ad Solem, Genève, 1995. (3e traduction dans Source cachée)
  • Anthologie : Edith Stein, chemin vers le silence intérieur, Ed. Parole et Silence 1998.
  • Le secret de la Croix, Cahier de l’École Cathédrale, Paris, 1998.
  • De la Personne. Corps, âme, esprit, Éditions du Cerf, Paris, 1992. De l’État, Éditions du Cerf, Paris, 1989.
  • Phénoménologie et philosophie chrétienne, Éditions du Cerf, Paris, 1987.
  • La puissance de la Croix (anthologie de textes) Ed. Nouvelle Cité, 1982.
  • La Femme et sa destinée, Amiot-Dumont 1956

Biographies

  • M.A Neyer et A.U. Müller, Edith Stein, une femme dans le siècle, J.Cl Lattès 2002 (La biographie la plus complète, faite par la directrice des archives Edith Stein)
  • C. Rastoin, Edith Stein (1891-1942) : Enquête sur la source, Cerf 2007. (Une biographie spirituelle et présentation vulgarisée des œuvres)
  • M.A. Neyer, Edith Stein au Carmel, éd. Lessius 2003
  • Wilhelmine BOEHM, Édith Stein à la lumière du Ressuscité, Éditions Mediaspaul, Paris, 1985.
  • Waltraud HERBSTRITH, Le vrai visage d’Édith Stein, Éditions de l’O.E.I.L., Paris, 1990.
  • Élisabeth de MIRIBEL, Édith Stein, 1891-1942, Éditions du Seuil, Paris, 1954 ; réédité sous le titre Comme l’or purifié par le feu. Édith Stein, 1891-1942, Éditions Plon, Paris, 1984.
  • Maria Amata NEYER, La bienheureuse Édith Stein. Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, Éditions du Cerf, Paris, 1987 (album photos et textes).
  • Waltraud HERBSTRITH, Marie-Dominique RICHARD, Édith Stein. La folie de la Croix, Éditions du Signe, Strasbourg, 1997 (textes et photographies).
  • Joachim BOUFLET, Édith Stein philosophe crucifiée, Presse de la Renaissance, Paris, 1998.
  • Philibert SECRETAN, Édith Stein et la Suisse. Chronique d’un asile manqué, Éditions Ad Solem, Genève, 1997.

Études

  • E. de Rus, Intériorité de la personne et éducation chez Edith Stein, Cerf 2006
    V. Aucante, De la solidarité. Essai sur la philosophiie politique d’Edith Stein, Parole et silence 2006
  • C. Rastoin et D-M Golay, Avec Edith Stein découvrir le Carmel français Ed. du Carmel 2005 (Ce qu’Edith Stein a aimé dans les grandes figures du Carmel français)
  • U. Dobhan, S. Payne et R. Körner, Edith Stein disciple et maîtresse de vie spirituelle, Editions du Carmel 2004 (Trois carmes parlent d’Edith Stein en relation avec les saints du Carmel)
  • V. Aucante, Le discernement selon Edith Stein. Que faire de sa vie ? Parole et silence 2003
  • C. Rastoin, Edith Stein et le mystère d’Israël, Ad Solem 1998
    Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, carmélite et martyre, revue Carmel 1998/3, n°89.
  • Sylvie COURTINE-DENAMY, Trois femmes dans de sombres temps : Edith Stein, Hannah Arendt, Simone Weil, Ed. Albin Michel, 1997.
  • Jean-François THOMAS, Simone Weil et Édith Stein. Malheur et souffrance, Éditions Culture et Vérité, Namur, 1992.
  • Bernard Molter, Regards sur Edith Stein, Editions Eglise de Metz 1991
  • Reuben GUILEAD, De la phénoménologie à la science de la Croix. L’itinéraire d’Edith Stein, Editions Nauwelaerts, Louvain, 1974.
  • Edith Stein, « Thérèse bénie de la Croix », revue Carmel 1988/1, n°49.