” A travers la canonisation d’Edith Stein le 11 octobre 1998, Jean-Paul II n’a pas seulement révélé la grande figure d’une sainte à la vie exemplaire; il nous a donné aussi l’occasion de redécouvrir son œuvre et d’en approfondir le sens. ” Afin de faire connaître le visage complexe de cette martyre du nazisme, l’Ecole Cathédrale a organisé un colloque les 26 et 27 septembre 1998 à Paris. Le fil directeur de son œuvre, de sa vie aussi, résume en quelques mots ce que fut l’inspiration d’Edith Stein: “la recherche de la vérité”. Cette recherche fut présentée suivant trois perspectives complémentaires et diachroniques : du point de vue de ses racines juives, selon son œuvre philosophique et suivant sa mystique. ” On ne soulignera jamais assez que ces trois perspectives ne sont pas trois moments de la vie d’Edith Stein, mais bien trois aspects de sa personne ; ils se sont développés ensemble tout au long de la vie de l’auteur de Etre fini et être éternel qui, devenue carmélite, dit à sa sœur Rosa lorsque les nazis les emmenèrent vers la mort : “Viens, nous allons pour notre peuple”. ” Vincent Aucante.