Il n’est rien qui semble à première vue favoriser un rapprochement substantiel entre Thérèse de Lisieux et le Père Maximilien Kolbe. Qu’il s’agisse de l’époque où ils ont vécu, du milieu familial, de la féminité, du sacerdoce, de la vie communautaire, de l’activité missionnaire ou du genre de mort qu’ils connurent, tout concourt à creuser entre eux une distance qu’il paraît bien hardi de vouloir combler.
Et pourtant, à y regarder de plus près, les points de comparaison entre chacune des vies de deux des plus grands saints des temps modernes sont étonnamment nombreux et inattendus. Quant à la voie qu’ils ont enseignée avec conviction et pratiquée jusqu’au bout, « la petite voie » pour Thérèse et la « voie mariale » pour le Père Kolbe, elles présentent de multiples points de convergence, aussi surprenants qu’essentiels.
À la fois profondément apparentés et possédant chacun leur spécificité, Thérèse et le Père Kolbe sont deux saints au renom universel, deux maîtres spirituels parmi les plus influents, ou encore deux foyers dont la lumière n’en fait qu’une pour mieux éclairer notre temps et le temps à venir.
L’auteur Jean-François de Louvencourt, de nationalité française, diplômé de l’Université de Fribourg en Suisse, est moine cistercien en Belgique. Depuis bien des années, ses recherches portent sur les plus grandes figures du XXe siècle, et notamment sur saint Maximilien Kolbe, sa pensée, sa prière, son rayonnement. Parmi ses publications figurent plusieurs ouvrages consacrés à celui que le Pape Jean-Paul II a plus d’une fois appelé le « patron de nos temps difficiles ». Il faut en particulier mentionner cet ouvrage de référence qu’est Saint Maximilien Kolbe, ami et docteur de la prière et qui a été traduit en plusieurs langues.
Où le trouver: Tequi