La reconnaissance de la guérison miraculeuse de Marie-Paul Stevens, le 3 mars 2016, par le pape François, a ouvert la voie de la canonisation à la bienheureuse Elisabeth de la Trinité. La presse belge revient sur le parcours de cette ancienne enseignante de Malmedy, dans la province de Liège. De sa maladie, diagnostiquée en 1997, à sa guérison en 2002, sur la tombe de la carmélite dijonnaise morte en 1906.
Professeur de religion réputée pour son dynamisme et son enthousiasme à l’Institut technique Notre-Dame de Malmedy, Marie Paul Stevens avait fait à 17 ans une rencontre décisive avec Elisabeth de la Trinité qu’elle décrit comme “un vrai coup de foudre”. Depuis, une longue ‘amitié spirituelle’ s’était construite avec la bienheureuse carmélite de Dijon. Puis, le choc de la maladie, le syndrome de Sjögren, chamboule sa vie à 39 ans, un diagnostic sans espoir de guérir. La maladie auto-immune fait prendre à sa vie la direction du chemin de croix. Il faut arrêter l’enseignement et se soumettre à des traitements lourds. “De très active, j’étais devenue semi-contemplative“, “Mais la médecine est devenue totalement inefficace, Guérir, les médecins m’avaient dit que je ne le pourrais jamais. Je ressemblais à un Bonhomme Michelin !” Ce qui ne l’empêche pas de prononcer en l’an 2000 son oui dans l’Ordre séculier du carmel.
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