Teresa de Jésus de los Andes est née à Santiago du Chili le 13 juillet 1900, dans une famille chrétienne aisée. Ses parents s’appelaient Miguel Fernandez et Lucia Solar. Elle est baptisée deux jours plus tard sous le nom de Juanita. Ses frères et ses soeurs sont: Lucia, Miguel, Luis, Juana (morte quelques heures après sa naissance), Rebeca et Ignacio.

 

 

 

A partir de six ans, elle accompagne sa mère à la messe presque chaque jour avec le grand désir de communier, ce qu’elle fera pour la première fois le premier septembre 1910. Dès lors, elle aime communier quotidiennement et s’entretenir longuement avec Jésus son ami.

 

 

 

En 1907, une tendre dévotion à la Sainte Vierge Marie naît dans le coeur de Juanita, elle lui promet de réciter le rosaire tous les jours: ce qu’elle fera jusqu’à la fin de sa vie… Elle vit ainsi dès son enfance une intense vie mariale qui sera un des piliers de sa vie spirituelle et décide de réformer son caractère. En effet, Juanita a tendance à s’emporter rapidement… Mais elle possède un grand coeur qui la pousse vers les autres et les pauvres en particulier. Un jour, elle mettra en loterie sa montre pour un enfant nécessiteux; elle sera en permanence disponible et souriante avec tous.

Elle mènera une vie tout-à-fait ordinaire et équilibrée au sein de sa famille. Elle apprécie les études, les devoirs domestiques et le sport qu’elle aime passionnément, surtout la natation et l’équitation. Elle fera ses études au collège dirigé par les religieuses du Sacré-Coeur de 1907 à 1918. Juanita dédiera son journal à la mère Julia Rios de cette communauté et elle l’intitulera « Histoire de la vie d’une de ses filles ». 

 

Sa courte vie sera marquée par plusieurs maladies qui la conduiront aux portes de la mort, surtout durant la période allant de 1911 à 1914. C’est alors qu’elle lira le récit autobiographique de Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Le 13 juillet 1915, jour de ses 15 ans, Juanita avoue que le Christ l’a captivée. Elle entend l’appel du Carmel la même année et deux ans plus tard découvre sainte Thérèse de Jésus ainsi qu’une petite française de Dijon du nom d’Elisabeth de la Trinité… Elle décide à son tour de convertir toute son existence en louange de Dieu et comprend l’idéal de la carmélite avec lucidité.

 

 

 

Après une correspondance assidue avec la mère prieure du Carmel de los Andes et plusieurs visites au monastère, elle demande son entrée en communauté. Ce qui lui sera accordé en 1919. Elle entre en clôture le 7 mai et s’appelera désormais Teresa de Jésus.

Une immense joie la comble, son coeur déborde d’amour. Le 14 octobre, elle reçoit l’habit de Notre Dame et commence ainsi son noviciat. Mais la maladie est là, qui la guette…

Dans les premiers jours de mars 1920, elle déclare qu’elle mourra dans un mois. Le 2 avril, vendredi saint, Teresa étant au plus mal, le médecin qui vient la consulter découvre qu’elle est atteinte du typhus.

 

 

 

 

Trois jours plus tard, elle reçoit les derniers sacrements avec une immense ferveur. Le 6 du même mois, elle fait sa profession religieuse et redit avec joie et émotion la formule de sa consécration au Seigneur. Le 12 avril vers 19 heures, elle rend son âme à Celui qui fut son unique Amour..

C’est avec son coeur de jeune fille, de jeune femme qu’elle a aimé passionnément Jésus. Son coeur s’est uni au sien dans une étreinte éternelle… Teresa n’avait pas encore vingt ans. Elle vécut onze mois au Carmel.

Ouvert en 1947, le procès diocésain en vue de sa béatification s’est terminé en 1971. Le décret de reconnaissance et d’approbation de ses vertus héroïque est signé au Vatican en 1986. Jean-Paul II la béatifie solennellement à Santiago du Chili l’année suivante et procède à sa canonisation à Rome le 21 mars 1993.

Que Sainte Teresa de los Andes, petite perle de Jésus, nous entraîne à sa suite pour garder et regarder l’unique nécessaire, l’unique bien: Jésus-Christ Maître et Seigneur.

Ouvrages

Juanita Fernandez Solar (1900-1920), devenue Sœur Teresa de Jésus au Carmel, est plus connue aujourd’hui sous le titre de sainte Teresa de los Andes. Première sainte canonisée du Chili, elle incarne toute la fougue et la ferveur de l’Amérique latine. Malgré une santé fragile, elle vit intensément une jeunesse prometteuse : sport, amitiés, apostolat. A la racine de son rayonnement, couve un mystère : un amour intense, dévorant pour le Christ qui la conduit au carmel de Los Andes. Là, en onze mois seulement, elle achève sa course et lègue un message tout simple : Dieu est joie infinie. Fou d’amour pour sa créature, le Christ appelle une réponse d’amour qui doit transfigurer toute notre vie. Disciple de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité, Teresa de los Andes n’était connue jusqu’ici que par ses écrits. Un portrait tout en nuances, sensible et pittoresque la présente désormais au public francophone.
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Journal : la “petite Thérèse” du Chili.

  • Broché: 167 pages
  • Editeur : Le Cerf (3 novembre 1994)
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